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Après la chute de Sócrates, le spectre du FMI plane sur Lisbonne

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Publié le 24 mars 2011

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"Il part. Et va se représenter devant les électeurs", titre Iau lendemain de la démission du Premier ministre José Sócrates, intervenue quelques minutes après le rejet du Plan d’austérité (PEC IV) par l’ensemble des partis de l’opposition au Parlement. Le quotidien lisboète précise que cette démission ne sera officiellement acceptée par le président Aníbal Cavaco Silva qu’après le sommet européen des 24 et 25 mars. En conséquence, "Sócrates se présentera au Conseil européen avec un plan rejeté par son pays". Le Premier ministre démisionnaire a par ailleurs déclaré qu’il serait candidat aux élections législatives qui se dérouleront avant le mois de juin.

Público rappelle que le Portugal doit lever environ 8,3 milliards d’euros sur les marchés avant le mois de juin, et note que "sans gouvernement, le pays ne trouvera pas d’investisseurs et sera par conséquent contraint de faire appel à une aide extérieure". Le conseil européen ayant décidé de reporter au mois de juin les discussions au sujet d’un fonds de sauvetage de la zone euro, "l’aide extérieure sera forcément celle du FMI, tout comme ce fut le cas pour la Grèce et l’Irlande. Et avec des mesures peut être plus dures et restrictives pour les Portugais que celles qui étaient proposées dans PEC IV",analyse pour sa part Diário de Notícias.

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