La crise de l’euro a atteint la City

Publié le 20 mai 2010

Cover

“L'euro est en danger”, titre Le Times, et c'est l'Allemagne qui en est responsable : "Angela Merkel a provoqué l'étonnement dans les capitales européennes en déclarant que l'euro était menacé et suscité les craintes quant à un nouveau tremblement de terre financier", écrit le quotidien londonien. La décision de Berlin d'interdire la vente de titres à découvert à nu a engendré un vent de panique chez les marchés le 19 mai. À la Bourse de Londres, les actions ont chuté de presque 3% et les places de Paris, de Berlin et de Madrid ont connu des baisses comparables. L'euro a de son côté atteint son minimum par rapport au dollar, avant de remonter légèrement. "Avec son geste, la chancelière allemande a ouvert de nouvelles fissures dans la monnaie unique et s'est attirée de vives critiques de la part de la France, obligeant Bruxelles à un nouvel appel à l'unité", rapporte le Times. Le quotidien rappelle à cette occasion à ses lecteurs que "54% des exportations britanniques se font vers le continent. L'économie de la Grande Bretagne n'est absolument pas immunisée contre les conséquences de la crise de l'euro".

Vous appréciez notre travail ?

Contribuez à faire vivre un journalisme européen et multilingue, libre d’accès et sans publicité. Votre don, ponctuel ou mensuel, garantit l’indépendance de notre rédaction. Merci!

Média, entreprise ou organisation: découvrez notre offre de services éditoriaux sur-mesure et de traduction multilingue.

Soutenez un journalisme qui ne s’arrête pas aux frontières

Faites un don pour renforcer notre indépendance

Articles connectes