En Une, The Independent prévient : "Forêt tropicale, une faille fatale dans le traité". Un texte-clé interdisant "la conversion des forêts naturelles en forêts de plantation" a été supprimé d'un traité sur la déforestation (REDD Treaty) qui doit être signé lors la Conférence sur le climat (COP15) qui se tiendra à Copenhague, du 7 au 18 décembre. Si ce garde-fou essentiel n'est pas réintroduit, avertit un environnementaliste cité par le quotidien, "les pays vont finir par être payés pour transformer leurs forêts naturelles en forêts de plantation", souvent utilisées pour produire du biocarburant.
L'article souligne que la déforestation "est aujourd'hui à l'origine de près de 20% des émissions annuelles de CO2 – soit plus que celles émises par les transports au niveau mondial". C'est d'ailleurs pour cela que REDD, un programme des Nations unies pour "la réduction des émissions issues de la déforestation dans les pays développés" fait l'objet d'une section dédiée dans le traité de Copenhague. Greenpeace a réclamé que les responsables européens rétablissent au plus vite l'interdiction lors des négociations finales sur le traité, qui débuteront la semaine prochaine à Barcelone.