La société de télécom belge n’arrive pas à se débarrasser des logiciels d’espionnage qui ont été installés sur son réseau, plusieurs semaines après la cyberattaque dont elle a été la cible, ainsi que sa filiale Bics.
Si Belgacom affirme avoir remédié au problème, une information confirmée le 3 octobre par le responsable informatique de la société lors d’une audience au Parlement européen, plusieurs sources soutiennent le contraire au Standaard, expliquant que "les logiciels [de piratage] sont très complexes et risquent de muter, ce qui explique pourquoi il est difficile de les combattre".
Le journal ajoute que
selon toute probabilité, ce sont le service de renseignements américains NSA et le britannique GCHQ qui sont derrière le piratage.
Cet article vous intéresse ?
Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement