Sur le mur : Banque Grüezi, Zurich. Comptes privés

Uli Hoeneß :

Je ne l'ai pas fait pour moi. J'ai épargné pour que le FC Bayern puisse un jour s'offrir Messi.

Uli Hoeneß, le président du Bayern de Munich, a avoué au fisc allemand qu'il détenait un compte en Suisse, estimé à environ 10 millions d'euros.

Le meilleur du journalisme européen dans votre boîte mail chaque jeudi

Révélée en début de semaine, l'affaire a pris un tour politique. Car en 2012, le gouvernement allemand a tenté de négocier un accord avec la Suisse qui aurait garanti l'anonymat des évadés fiscaux, à condition que les banques suisses paient le fisc allemand. Mais le Bundestag a rejeté cet accord, et plusieurs régions ont acheté des CD-Roms contenant les noms des contrevenants.

C'est pour éviter d'être "démasqué" que Hoeneß s'est dénoncé. Mais cette personnalité populaire en Allemagne est devenue le symbole du laxisme reproché au gouvernement d'Angela Merkel dans la lutte contre la fraude fiscale. Tout cela la semaine où son club crée la sensation en battant le FC Barcelone de Lionel Messi 4 à 0 en Ligue des Champions...

Cet article vous intéresse ?

Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.

Je m’abonne ou Je fais un don

Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.

Voir l’évènement

Média, entreprise ou organisation: découvrez notre offre de services éditoriaux sur-mesure et de traduction multilingue.

Soutenez un journalisme qui ne s’arrête pas aux frontières

Bénéficiez de nos offres d'abonnement, ou faites un don pour renforcer notre indépendance

sur le même sujet