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Ni l'Europe, ni le traité de Lisbonne n'ont déstabilisé les conservateurs britanniques. Mais il se pourrait que la conversion de leur leader, David Cameron, à l'écologie, y parvienne. The Independent fait sa Une sur la résurgence de dinosaures du thatchérisme, tels qu'Ann Widdecombe, qui ont vivement réagi face à l'insistance de Cameron, à la veille du sommet de Copenhague, à trouver "un plan efficace, juste et solide de réduction des émissions de CO2, pour toutes les économies majeures". L'ancien ministre de l'Intérieur du Cabinet fantôme, David Davis estime qu'une politique ciblée et sévère pour réduire les émissions de CO2, telle que l'envisage Cameron, est "vouée à l'échec". "Une détermination féroce à imposer des politiques d'austérité, douloureuses pour les citoyens - taxes sur les billets d'avion, des éoliennes défigurant nos magnifiques campagnes -…est propre à provoquer une réaction dans n'importe quel pays", écrit-il.
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