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"Je comprends mieux pourquoi j’ai un mal fou à expliquer l’UE aux lecteurs après ça." Après le énième éditorial un tant soit peu eurosceptique lu dans un journal local (Sud-Ouest en l'occurrence), Jean-Sébastien Lefèbvre, Journaliste à Euractiv et ancien correspondant pour plusieurs titres français à Bruxelles (et ancien journaliste dans la presse quotidienne régionale) perd patience.
Sur son blog, il fustige donc cette méchante habitude qu'ont les éditorialistes d'accabler l'UE de la responsabilité de tous les maux et de lui reprocher de vouloir "mettre son nez" dans la vie des Européens à chaque nouvelle directive ou décision de la Cour de justice de Luxembourg concernant des aspects de la vie quotidienne.
En l'occurrence, c'est une décision de la Cour de justice europénne qui a accueilli le recours d'un syndicat français contre le non-respect du droit au repos des moniteurs dse colonies de vacances. Au lieu de saluer l'application du Code du travail, l'éditorialiste s'en prend à une justice européenne qui n'aurait rien de mieux à faire, alors que l'Europe est frappée par la crise financière, à des institutions qui se limitent à "un mélange d'impuissance et detracasseries qui exaspère à juste titre les opinions publiques", bref, à "une Europe qui se mêle de ce qui ne la regarde pas". Et Lefèbvre de conclure :
Du cliché, en veux-tu, en voilà. C’est sur qu’avec un tel traitement de l’information made in EU, le citoyen, il va l’aimer l’Europe. Et puis si les gens ne l’aiment pas, c’est de sa faute, elle l’a bien mérité.
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