Les syndicats devraient faire d’importantes concessions financières dans leur dernière tentative d’éviter la fermeture de l’usine pétrochimique de Grangemouth, en Ecosse, et la perte de 800 emplois, annoncés plus tôt dans la semaine par le propriétaire, Ineos, rapporte The Scotsman.
L'usine, qui génère près d'1,2 milliards d’euros par an et quelque 2% du PIB de l’Ecosse, produit des dérivés de la raffinerie voisine, mais elle perd l’équivalent de 11,7 millions d'euros par mois, alors qu’elle ne fonctionne qu’à 60% de sa capacité.
L’annonce de sa fermeture a amené les gouvernements écossais et britannique a proposer des plans d’aides pour plusieurs millions pour maintenir l’usine ouverte.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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