Le Premier ministre portugais António Costa a présenté le 7 novembre sa démission après que son domicile a été l’objet d’une perquisition dans le cadre d’une enquête pour corruption visant également d’autres personnalités et proches. “Operation Influencer”, comme on appelle déjà l’affaire, serait entre autres liée à de possibles ingérences dans des projets controversés d’exploitation de lithium et d’hydrogène.
Si les circonstances entourant l’affaire manquent pour l’heure de clarté, les conséquences, elles, se font déjà sentir. Le récent scandale signe le point d’orgue de la longue chute du gouvernement auprès de l’opinion publique, celui-ci ayant déjà été malmené par d’autres affaires depuis un an. Des élections anticipées sont d’ores et déjà prévues pour mars 2024. La démission de Costa chamboule également l’agenda politique international, le leader social-démocrate ayant été considéré par certains comme un possible successeur de Charles Michel au poste de président du Conseil européen.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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