Une embarcation transportant plusieurs centaines de migrants – entre 400 et 750 selon les sources – a chaviré au large de la ville de Pylos, dans la péninsule du Péloponnèse le 14 juin, dans ce qu’on appelle déjà le naufrage le plus meurtrier de l’année en Grèce. Au moins 78 corps ont été repêchés et plus de 500 personnes sont toujours portées disparues. Selon le président du Sénat pakistanais Sadiq Sanjrani, plus de 300 Pakistanais seraient ainsi décédés dans la tragédie.
De récentes révélations du média grec News 24/7 et de la BBC mettent en doute la version des gardes-côtes grecs, qui prétendent notamment que l’embarcation, en partance de la Libye, était en mouvement en direction de l’Italie au moment du drame et ne requérait pas une assistance immédiate. Les Nations Unies ont quant à elles demandé une enquête pour tirer au clair les circonstances du drame.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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