Un tribunal des affaires sociales de Rhénanie-du-Nord-Westphalie a donné raison le 2 décembre a une famille roumaine ayant réclamé des aides sociales en Allemagne. La cour a invoqué la liberté de circulation et de séjour des citoyens de l’UE, garantie par la Charte européennes des droits fondamentaux, explique Die Welt.
Relayant les craintes des partis conservateurs, qui craignent que le “tourisme social” ne mette à l’épreuve les moyens financiers des communes allemandes, le quotidien écrit que
celui qui perd son emploi a droit à l’aide sociale, et cela n’est que justice. Mais un droit à immigrer dans notre système social n’existe pas. Préciser cela n’a rien de raciste.
Die Welt conseille par ailleurs aux commissaires européens de “réfrener leur indignation morale” envers les pays qui veulent maintenir des restrictions limitant l’accès aux systèmes sociaux. “Le meilleur moyen pour combattre les populistes serait l’application du droit européen”, conclut le journal.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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