L’aide européenne, un acharnement thérapeutique

Publié le 8 septembre 2010 à 11:24

Ladécision des ministres de l’Economie et des Finances des Vingt-Sept d’autoriser l’octroi d’une nouvelle partie de l’aide financière à la Grèce est accueillie avec scepticisme à Prague.Selon Hospodářské noviny, l’Europe tiendrait carrément "la Grèce en vie inutilement". Dans la meilleure des hypothèses, affirment des experts interrogés par le quotidien, la dette du pays pourrait passer de 115% du PIB aujourd’hui à 150% en 2014, date à laquelle Athènes s’est engagée à rentrer dans les critères de convergence de l’euro. En effet, si "l’aide coordonnée a empêché une faillite rapide de la Grèce, elle n’a pas convaincu les marchés que le risque est définitivement éloigné". Lors de ce même conseil Ecofin, rappelle le quotidien, la Slovaquie a par ailleurs confirmé son refus de participer au plan de sauvetage de la Grèce.

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