"Contre qui nous protégera le bouclier antimissile?", se demande România liberă au lendemain de la décision du Conseil suprême de Défense du pays d'approuver l'installation d’intercepteurs américains sur le territoire roumain à partir de 2015. C’est Barack Obama, rappelle le quotidien, qui avait "invité Bucarest à participer à la formule remaniée du bouclier américain". Cette réorientation du plan américain va permettre "d’accroître considérablement le niveau de sécurité du pays", assure le président roumain Traian Băsescu. Les installations ne seront pas "dirigées contre la Russie", a-t-il précisé. România liberă souligne que l'ancien projet de bases en Pologne et République tchèque, abandonné à l’automne dernier n'était pas viable, car "situé trop près de l'enclave russe de Kaliningrad". En revanche, "les responsables américains ont fait des propositions concrètes à Moscou pour que la Russie soit incluse dans le projet de bouclier global, destiné à contrer d’éventuelles menaces venues d'Iran et de Corée du Nord".
Cet article vous intéresse ?
Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement