Quand on lui en demande un gramme, il nous en propose aussitôt cinq. Cinq grammes de “crystal” pour 200 euros. Le jeune Asiatique, 16 ans peut-être, casquette de base-ball vissée sur la tête, tient un étal envahi de jeans et de t-shirts, en Bohême occidental. “Allemand, hein ? Suivez-moi, y’en a encore plus”.
Sur un gigantesque parking jouxtant un centre commercial se trouve l’un de ces marchés, appelés “marchés vietnamiens”, qui prolifèrent à la frontière tchèque et où l’on trouve vêtements, chaussures et cigarettes. Mais, cette après-midi-là, les étals alignés sur une bonne centaine de mètres sont déserts. Les vendeurs se tournent les pouces. Manifestement, les contrefaçons de produits de marque intéressent beaucoup moins le chaland. La demande d’une certaine substance illégale en Allemagne, en revanche, ne faiblit pas.
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Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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