Michel Petite, président du comité d’éthique de l’Union européenne chargé de surveiller l’influence des lobbyistes, a démissionné le 18 décembre, car “sa position était devenue intenable” pour cause de cause du conflit d’intérêts, note De Standaard.
Les députés européens verts José Bové et Bart Staes ont révélé l’année dernière que lorsqu’il était avocat au sein du cabinet Clifford Chance, Petite a au moins deux fois défendu les intérêts du fabricant de tabac Philip Morris lors de réunions avec la Commission européenne.
Saisie par trois ONG en février dernier, la médiatrice européenne, Emily O’Reilly, a conseillé la Commission de remplacer Petite, qualifiant d’ “inadmissible” le moindre soupçon de conflit d’intérêts.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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