"Il est venu pour nous enseigner comment faire sécession"
Un jour après la déclaration d'indépendance de la Catalogne par le Parlement régional, suivi de la reprise en main par le gouvernement espagnol via l'article 155 de la constitution qui permet la mise sous tutelle de la région, le président déchu Carles Puigdemont s'est rendu à Bruxelles. Accompagné de plusieurs de ses conseillers, il a demandé la protection juridique et provoqué une crise politique au sein de la coalition gouvernementale, alors que secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration Theo Francken (N-VA, nationalistes flamands) a suggéré que la Belgique pourrait lui accorder l'asile.
Le 2 novembre, Puigdemont ne s'est pas présenté à l'Audience nationale à Madrid, où il était convoqué. Le procureur de la République a requis un mandat d'arrêt européen.
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