"Le PS ouvre la porte au FMI pour éviter de rembourser", titre en une i, après que Francisco Assis, le chef du groupe Parti socialiste au Parlement (le parti au pouvoir) a officiellement évoqué l’appel à l’aide extérieure. "Une situation d’urgence appelle des solutions d’urgence", a-t-il expliqué, les banquiers portugais ayant annoncé qu’ils n’étaient plus en mesure d’acheter des titres de la dette publique portugaise et réclamé de la Commission européenne "un emprunt intercalaire" avant l’été de 15 milliards d’euros. Or le président de la Commission, José Manuel Barroso, a rappelé que Bruxelles n’avait à disposition "qu’un Mécanisme européen de stabilité auquel participe également le FMI". "Si le Portugal veut de l’aide, il devra donc se soumettre à ces règles. La Commission ne permettra aucune solution ‘à la carte’ pour le Portugal", a déclaré au journal portugais une source diplomatique bruxelloise. Selon i, la requête portugaise devrait arriver à Bruxelles avant le mois de juin. Pendant ce temps, les agences Fitch et Moody’s continuent leur notation à la baisse des banques portugaises.
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