“Le compte à rebours a commencé pour une intervention militaire occidentale en Syrie”, note Zaman, selon lequel la Turquie est susceptible de participer à une coalition internationale, “en fournissant un soutien logistique”, ce qui l’exposerait à de possibles rétorsions de la part du régime syrien.
C’est pour cela que l’armée turque a déployé des batteries de missiles sol-air Patriot, Stinger et I-Hawk le long de la frontière avec la Syrie, ajoute le journal.
L’implication de la Turquie aux côtés de ses alliés occidentaux “comporte de sérieux risques pour Ankara”, note encore Zaman, car
la Truquie deviendra ainsi une cible pour le régime syrien et ses alliés — l’Iran, le Hezbollah chiite libanais et la Russie — affirment les experts, [selon lesquels] ils pourraient déployer tous leurs efforts pour déstabiliser la Turquie […], y compris en ravivant les tensions ethniques et religieuses.
Cet article vous intéresse ?
Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement