Ce 30 novembre, un peu plus de trois millions d’électeurs sont appelés à renouveler le Parlement. Ils sont divisés entre les partisans de la majorité pro-européenne sortante, affaiblie par plusieurs scandales de corruption mais qui peut vanter un parcours exemplaire au sein du Partenariat oriental, et l’opposition communiste, qui cultive la nostalgie du temps où la Moldavie faisait partie de l’URSS et lorgne du côté de l’Union euroasiatique soutenue par Moscou.
De nouveaux partis ont d’ailleurs fait leur apparition à l’occasion du vote, comme Patria, dont le leader, Renato Usatîi, a toutefois quitté le pays et s’est réfugié en Russie après l’exclusion de son mouvement de la compétition électorale pour cause de financements provenant de l’étranger.
Ziarul naţional révèle que Patria préparait un coup d’Etat avec le groupe extrémiste prorusse Antifa, “coordonné par les organisations séparatistes ukrainiennes” et financé par “un pays étranger hostile a Chisinau” — en clair, la Russie.
L’ombre de Moscou plane d’ailleurs sur le scrutin, car, quel que soit le résultat, les observateurs craignent que la Russie ne réagisse en accentuant son influence sur l’ex république soviétique, directement ou indirectement à travers les organisations prorusses présentes dans la république séparatiste de Transnistrie.
C’est pour cette raison que le quotidien pro-européen Ziarul naţional considère que le vote est un choix entre “la paix et la guerre”.
En attendant, Deutsche Welle rapporte que le vice-ministre des Affaires étrangères, Iulian Groza, a déclaré qu’”en 2015, la Moldavie va demander l’adhésion à l’Union européenne”.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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