“Pas encore emprisonné et déjà affublé de l’auréole de prisonnier politique”

Publié le 15 juillet 2013

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Viktor Uspaskich, le fondateur du Parti du travail, a été condamné à 4 ans de prison ferme, le 12 juillet, pour fraude fiscale et de comptabilité parallèle au sein de son parti.

Qualifié de “tumeur maligne du système” politique par Lietuvos rytas, Uspaskich était accusé de ne pas avoir déclaré 7 millions d’euros de recettes de son parti, le deuxième du pays et membre de la coalition gouvernementale. Le quotidien regrette que la justice n’ait pas “définitivement déterminé d’où venait cet argent”, que l’on soupçonne détourné des subventions européennes.
Le journal s’insurge aussi contre de la réaction de l’élite politique, qui a pris la défense du condamné : “Rien ne change”. Car sans le Parti du travail, prendre la présidence de l’Union européenne. Le journal espère donc que Uspaskich, qui est parti en Russie dès le lendemain du verdict, “rentre, car personne n’a besoin d’instabilité”.

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