Pas un centime de plus pour la Grèce

Publié le 28 octobre 2011

Lors de sommet de la zone euro du 26 octobre, le Premier ministre slovaque sortant, Iveta Radičová, a négocié une exemption de son pays pour le renforcement de l'aide financière à la Grèce : Bratislava ne garantira que sa part de l'aide de 109 milliards d'euros négociée en juillet. Radičová, dont le gouvernement est tombé lors de la ratification de l’accord de juillet sur le renformecement du Fonds européen de stabilité financière (FESF), assure économiser ainsi 200 millions d'euros. Maispour SME, "l'exception n'est pas une si bonne affaire". "Nous avons une nouvelle tradition", ironise le quotidien. "Chaque fois qu’un responsable politique slovaque réussi à retarder un plan européen, il se vante de la somme qu'il a réussi à faire économiser". "Moins on donne aux Grecs, plus il est redouté que la Slovaquie ne soit obligée de donner aux autres pays [en difficulté] ", ajoutePravda, qui précise que l'argent est placé dans le fonds de sauvetage mais ne sera pas directement versé à la Grèce.

Cet article vous intéresse ?

Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.

Je m’abonne ou Je fais un don

Live | Enquête sur les promesses non tenues de la finance verte

Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.

Voir l’évènement

Média, entreprise ou organisation: découvrez notre offre de services éditoriaux sur-mesure et de traduction multilingue.

Soutenez un journalisme qui ne s’arrête pas aux frontières

Bénéficiez de nos offres d'abonnement, ou faites un don pour renforcer notre indépendance

sur le même sujet