Tous les regards sont rivés sur la Grèce ce 17 décembre, alors que le parlement d’Athènes se réunit dans l’après-midi pour élire le président du pays. Le candidat du Premier ministre Antonis Samaras, l’ancien commissaire européen Stavros Dimas, aura besoin de 200 voix pour être élu lors des deux premiers tours et de 180 voix pour être élu au troisième tour, explique To Ethnos. Le vote d’aujourd’hui sera donc un “test” pour vérifier si Dimas peut obtenir les 180 voix nécessaires, étant donné que Samaras ne peut compter que sur les 155 voix de la majorité gouvernementale. Il devra convaincre 25 autres parlementaires — surtout des indépendants — de donner leur soutien à M. Dimas. Si aucun candidat ne recueille le nombre suffisant de suffrages lors du troisième vote, des élections anticipées auront lieu au mois de mars. Selon un sondage publié par le quotidien d’Athènes, le parti de gauche anti-austérité Syriza pourrait compter sur 28% des voix, la Nouvelle Démocratie de Samaras recueillierait 23% des suffrages et les intentions de votes du partenaire de coalition PASOK, du Parti communiste et de l’Aube dorée (extrême-droite) tourneraient autour de 5%..
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