Plusieurs milliers de personnes (50 000 selon les organisateurs, 20 000 selon la police) ont manifesté à Moscou le 1er mars en hommage à l’opposant Boris Nemtsov, assassiné vendredi par des inconnus à proximité de la place Rouge, en plein cœur de la capitale.
Alors que ses partisans parlent d’un “assassinat politique”, les autorités russes évoquent une “provocation” visant à “déstabiliser” le pays et ses actuels dirigeants. L’enquête a été confiée au Comité d’investigation de la Fédération de Russie, le bureau soumis directement à l’autorité du Kremlin chargé des crimes et délits les plus graves ou sensibles.
Kommersant note également que
l’image de la Russie à l’étranger, mais aussi et sous plusieurs aspects, les perspectives d’amélioration des relations avec l’Occident, dépendent de l’efficacité et de la transparence de l’enquête criminelle des autorités russes. […] Cela ajoute un élément négatif de plus – la question des droits et des libertés démocratiques – dans la cadre de relations déjà passablement chargées. […] De plus, alors qu’après les accords de Minsk, les Etats-Unis et l’UE n’ont pas encore adopté de décision finale sur le durcissement des sanctions à l’encontre de la Russie, l’assassinat de Nemtsov (si l’enquête devait apparaître comme inadaptée selon les Occidentaux) pourrait fournir un argument de poids pour les tenants de la ligne dure vis-à-vis de Moscou.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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