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Le président sortant Recep Tayyip Erdoğan (Parti de la justice et du développement, AKP, islamo-conservateur) a été réélu pour un troisième mandat lors du second tour de la présidentielle turque, le 28 mai. Erdoğan a obtenu 52,16 % des voix face à son adversaire Kemal Kılıçdaroğlu (Parti républicain du peuple, CHP) soutenu par une coalition de centre gauche de six partis.
Ni les maladroites manœuvres de ce dernier – comme la tentative de s’attirer les faveurs de l’extrême droite, arbitre du scrutin – ni les pratiques autocratiques du “Reïs”, ni la chute libre de l’économie turque n’auront fait bouger les lignes. Son parti étant arrivé en tête des législatives du 14 mai, Erdoğan a les coudées franches. Le peuple l’a voulu, le peuple l’a eu.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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