Afficher l'article dans votre langue
Un lecteur, Continentàl, recommande une interview avec le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis publiée par l'hebdomadaire allemand Die Zeit.
Après avoir été mal cité par certains médias allemands, Varoufakis demande aux Allemands d'écouter les Grecs, et si possible de leur faire confiance. Il explique l'hostilité vis-à-vis de Syriza par la crainte de l'inconnu. "L'Europe n'était pas préparée à la crise en Grèce et elle a pris des décisions qui ont tout aggravé. A présent, l'UE ressemble à un accro au jeu de hasard qui ne cesse de relancer", dit-il, ajoutant que "la Grèce est en faillite.*"
Les politiques de la Troïka ont provoqué d'énormes souffrances sociales tout en n'éliminant pas les tares structurelles liées à un endettement non viable. Le nouveau gouvernement veut frapper la corruption et le népotisme ainsi que l'irresponsabilité fiscale des riches Grecs et soulager les plus pauvres tout en n'ayant plus jamais de déficit fiscal. Il peut manquer d'expérience, mails ils ont demandé au patron de l'OCDE José Ángel Gurría de les aider à mettre en place un programme viable de réformes.
L'interview de Varoufakis est disponible en anglais ici.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement