Alors que, mi-septembre, l’Union démocrate magyare de Roumanie a présenté son projet de loi sur l’autonomie du “Pays sicule” (Est de la Transylvanie), une récente étude du quotidien Adevărul semble démontrer que peu de Hongrois sont capables de définir cette autonomie, ni même d’expliquer en quoi elle leur serait profitable.
Certains pensent que cela leur confèrera plus d’argent. D’autres considèrent que donner plus d’autonomie serait une “bêtise”, dans la mesure où “on ne peut pas faire cela au beau milieu d’un pays”.
Ce projet, présenté en amont de la présidentielle roumaine du 2 novembre, prévoit notamment de faire du hongrois la langue officielle du pays sicule, ce qui, rappelle le journal, serait inconstitutionnel.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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