La troïka (UE-BCE-FMI) a rejeté le 3 septembre le plan du gouvernement visant à restructurer les entreprises de défense Larco (métallurgie), Elvo (véhicules), Eas (systèmes de défense), le jugeant “irréaliste, non viable et sans résultats’’. La troïka souhaite une solution plus incisive pour ces entreprises déficitaires et lourdement endettées, telle que leur mise en faillite et la mise à pied sans indemnités des salariés, explique I Kathimerini, qui titre à la Une sur l'"Implication de la troïka dans Eas"
Il s’agit de“l’épine la plus importante” au sein des négociations en cours avec la troïka ce mois-ci, en vue de l’octroi d’une nouvelle tranche d’aide, note le quotidien économique.
Selon I Kathimerini, le manque de compétitivité des entreprises de défense grecques est dû notamment
aux entremetteurs qui ont infesté le terrain des contrats militaires […] le pays a payé plus cher chacun des systèmes qu’il a acquis en échange de la vague promesse que les sociétés grecques auraient été impliquées dans la production. Un des plus grandes escroqueries jamais révélées en Grèce.
Le meilleur du journalisme européen dans votre boîte mail chaque jeudi
Le journal attribue enfin le déclin de l’industrie de l’armement grecque
aux syndicalistes et aux responsables politiques nommés par les partis impliqués dans le secteur. La Grèce n’a jamais rien produit, et, à chaque fois qu’elle a tenté de produire quelque chose, c’était trois fois plus cher.
Cet article vous intéresse ?
Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement