Une enquête au long cours plusieurs fois récompensée :
🏆Covering climate now journalism awards 2024 – Catégorie “Énergies fossiles”.
🏆 Prix du journalisme climatique 2024 – catégorie “Lutte contre la désinformation climatique”.
À l’aide d’astuces sémantiques et de lacunes dans la réglementation européenne, les gestionnaires d’actifs étiquettent et promeuvent des fonds « verts » qui injectent l’argent des investisseurs dans des activités préjudiciables pour le climat, l’environnement et la société. Parmi les bénéficiaires figurent des entreprises actives dans l’extraction de pétrole et de gaz, dans le charbon, dans la production d’acier, dans l’agro-industrie, dans la mode, dans l’armement, dans l’automobile, dans l’aviation et dans le transport maritime.
Parallèlement, ces mêmes entreprises polluantes utilisent des standards volontaires peu contraignants pour lever des fonds auprès d’investisseurs et de banques par le biais d’obligations vertes sans conditions contraignantes.
En diffusant des messages trompeurs sur leurs transactions prétendument durables, par le biais de leurs sites web, de leurs communiqués de presse, et de leurs messages sur les réseaux sociaux, les responsables du changement climatique minimisent leur responsabilité et tentent de paraître plus verts qu’ils ne le sont.
En conséquence, les profits douteux continuent d’être écoblanchis grâce à des systèmes financiers qui n’exigent pas réellement des entreprises qu’elles réduisent leurs émissions de CO2 et qu’elles se désengagent d’activités préjudiciables aux communautés locales.
Cette situation compromet les efforts déployés en faveur d’une transition durable en Europe et dans tous les pays où les entreprises européennes exercent leurs activités.
Avec le soutien de Journalismfund Europe et la Bertha Foundation.