"La Roumanie a atteint son objectif: devenir le terminal énergétique de l’UE dans la Mer Noire", titre România liberăau lendemain de la signature, à Bucarest, de l’accord entre la Roumanie, la Géorgie et l’Azerbaïdjan sur la construction d’un nouveau gazoduc reliant les champs de gaz de la Mer Caspienne à l’Europe. Le projet, baptisé White Stream II, "correspond parfaitement aux souhaits des européens", car "il acheminera 20 milliards de mètres cubes de gaz vers l’Union européenne à partir de 2012" et "mettra fin à la dépendance européenne à l'égard du gaz russe". Son coût - entre 2 et 4 milliards d’euros – fait de lui "l’option la plus avantageuse pour l’UE", même s’il concurrencie Nabucco, le (bien plus coûteux) gazoduc qui doit relier l’Iran à l’Europe centrale, en passant par la Turquie, et qui fait l’objet d’âpres négociations au sein de l’UE. Autre avantage, note România liberă, "la Roumanie fait ainsi le premier pas vers un changement de la carte géopolitique de la Mer Noire".
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