Athènes veut croire à un accord pour éviter la faillite

Publié le 6 février 2012

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Pour To Ethnos, c’est “un pré-accord” que le Premier ministre grec Loukas Papadémos a conclu avec les dirigeants des principaux partis politiques avant de poursuivre ses discussions avec la troïka (FMI, EU, BCE). Selon le quotidien, les chefs du Pasok (socialiste), de Nouvelle démocratie (droite) et du LAOS (extrême droite) se sont mis d’accord sur une réduction de 1,5% des dépenses publiques et ont accepté le principe d’une réduction du salaire minimum et des pensions de retraite.

To Ethnos, qui rappelle que les partis politiques, quels qu’ils soient, “nous ont conduit au bord de la destruction”, estime que cet accord

nous donne indéniablement les moyens d’éviter le danger de faillite. Mais c'est un accord qui implique de grands et douloureux sacrifices pour le peuple grec, en particulier pour les couches les plus faibles économiquement. Cela doit être présent en permanence à l'esprit des dirigeants, de sorte que leurs actions tirent le meilleur de l'accord et essaient d'éviter les erreurs et les échecs des efforts passés pour surmonter la crise.

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Les négociations, entre Athènes et la troïka d’un côté et les créanciers de l’autre, doivent se poursuivre cette semaine pour éviter une faillite aux conséquences imprévisibles.

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