“Bactérie tueuse” : le féderalisme allemand en question

Publié le 7 juin 2011

Cover

"D’abord, c’était le concombre, ensuite le soja, demain ça sera probablement la fraise", titre de Volkskrantqui explique que même en Allemagne, "personne ne comprend plus rien" de l’origine de la bactérie tueuse E.coli. Le directeur de l’Institut Robert Koch –l’organe central responsable des alertes pour la sécurité alimentaire, a même déclaré le 6 juin qu’il était très probable que l’origine ne soit jamais trouvée. Pour le journal néerlandais "la crise EHEC montre le côté noir du fédéralisme allemand", car "chaque Land avance sa propre théorie, apparemment sans concertation" tandis que "chaque instance sanitaire semble suivre ses propres procédures". "Lorsque la source de l’EHEC sera trouvée, les Allemands auront du pain sur la planche. Il est inévitable que le système fragmenté de la réglementation sanitaire doit être centralisé. La confusion a détruit des vies humaines et a causé des dommages de plusieurs millions d’euros, et a écorné, sans que ce soit nécessaire, l'image de l'Allemagne comme pays moderne", commente le journal.

Cet article vous intéresse ?

Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.

Je m’abonne ou Je fais un don

Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.

Voir l’évènement

Média, entreprise ou organisation: découvrez notre offre de services éditoriaux sur-mesure et de traduction multilingue.

Soutenez un journalisme qui ne s’arrête pas aux frontières

Bénéficiez de nos offres d'abonnement, ou faites un don pour renforcer notre indépendance

sur le même sujet