Trois ans après un premier sauvetage, "Dexia se bat pour survivre", titre De Morgen, après la réunion d’urgence du conseil d’administration de la banque franco-belge, le 3 octobre. Réunion qui s'est poursuivie ce 4 octobre. "Malgré les rumeurs sur une division imminente de Dexia, le communiqué de presse ne mentionne aucun accord à ce sujet", écrit le quotidien flamand De Morgen. Si les rumeurs de démantèlement étaient confirmées, les actifs "sains" de Dexia seraient vendus, et les actifs "toxiques" seraient maintenus dans une "bad bank". La banque franco-belge deviendrait le premier établissement européen victime de la crise de la dette.
Yves Leterme, le premier ministre belge, a affirmé que "si nécessaire", le gouvernement belge est prêt à se porter garant pour Dexia, selon De Morgen. De Standaard constate que le 4 octobre, "l’action a chuté de 37% peu après l’ouverture […] et peu avant midi, la perte [était] toujours de plus de 20%". Selon l’agence de presse Bloomberg, il s’agit de la chute boursière la plus importante du groupe depuis 1996.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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