Faute de mieux, Chypre se tourne vers l’UE

Publié le 26 juin 2012 à 12:14

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Le 25 juin, Chypre a officiellement demandé l’aide financière de l’UE, et elle va récolter “le paquet total avec le mémorandum”, comme titre O Phileftheros. Selon le quotidien, Nicosie pourrait obtenir jusqu’à 10 milliards d’euros pour financer l’Etat et recapitaliser ses banques, touchées par la crise grecque. Mais en sollicitant l’argent de ses partenaires européens et du FMI, le pays s’expose à la surveillence de la troïka et aux contreparties que celle-ci pourrait exiger.

C’est pour cela que cette demande, attendue depuis plusieurs jours, a tardé à venir. Le gouvernement du président Demetris Cristofias a d’abord “épuisé toutes les possibilités de sauver le pays sans avoir recours au mécanisme de soutien”, explique Politis. Il a tenté d’obtenir des prêts de la part de la Russie et de la Chine, mais “*i*l fallait compter un taux d'emprunt a 4% alors que l'Europe prevoit 2%”.

De plus, souligne le journal, Chypre se prépare à assumer la présidence tournante de l'Union européenne à partir du 1er juillet, et sa volontéde s’appuyer sur Moscou et Pékin était perçue comme un geste de défiance envers l’UE. “Il faut reconnaître que notre dette est importante — 14 milliards — et que c'etait la seule solution”, conclut Politis.

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