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L’Iran est pointé du doigt dans l’attaque surprise et sans précédent lancée par la branche armée du Hamas depuis la bande de Gaza sur le sud d’Israël le 7 octobre. Allié historique du Hamas, il est fortement suspecté d’avoir participé à l’organisation de l’attaque, et a été l’un des premiers pays à saluer cette dernière. Cette explosion des tensions a déclenché la réaction militaire israélienne la plus intense de ces dernières années, en plus d’un déluge de réactions politiques condamnant tour à tour le mouvement palestinien et l’Etat hébreu. Le bilan des combats s’élèverait à l’heure actuelle à plus de 1500 morts et des milliers de blessés, Israéliens comme Gazaouis.
Téhéran faisait déjà l’actualité la veille de l’attaque, alors que le Prix Nobel de la paix 2023 était décerné à l’activiste iranienne Narges Mohammadi, incarcérée depuis avril 2022 par le régime des Mollahs pour sa lutte contre l’oppression des femmes dans le pays. Voilà plus d’un an que l’Iran est agité par des manifestations ayant suivi la mort de Mahsa Amini, victime de la “police des mœurs”. La répression féroce de la théocratie aurait coûté la vie à plusieurs centaines de manifestants et provoqué plusieurs dizaines de milliers d’arrestations. La mobilisation iranienne pour les droits des femmes semble pour l’heure s’être transformée en un mouvement de désobéissance civile.
