Peindre des swastikas sur les murs d’un immeuble n’est pas un moyen de faire la promotion du fascisme mais juste un symbole de chance, estime le procureur général de Białystok, dans l’est de la Pologne.
Les procureurs de la ville ont refusé de lancer une enquête après la découverte de ces symboles reproduits sur un transformateur électrique, expliquant qu’ils sont "un signe de chance et de prospérité, rapporte Gazeta Wyborcza qui ironise en se demandant si ces croix gammées n’ont pas été peintes par des Hindous qui les considèrent comme des porte-bonheur.
Le procureur général Andrzej Seremet a déjà rejeté cette décision "scandaleuse" rendue par l’équipe de Białystok, une ville connue pour une récente série d’incidents à caractère fasciste et néo-nazi. Selon le Code pénal polonais, les personnes reconnues responsables de propager le fascisme ou tout autre forme de totalitarisme encourent des amendes, des restrictions de liberté, voire des peines allant jusqu’à deux ans de prison.
Cet article vous intéresse ?
Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement