Le 15 mai, la Finlande a annoncé rompre avec sa longue tradition de neutralité en déposant officiellement sa candidature d’adhésion à l’OTAN, une décision directement motivée par l’agression russe de l’Ukraine qui a ravivé les inquiétudes de ses voisins directs. Le lendemain, la Suède lui a emboité le pas.
Le Kremlin a quant à lui qualifié la demande d’adhésion d’Helsinki d’”erreur”, estimant “qu’aucune menace ne pèse sur la sécurité de la Finlande” et que les relations entre les deux pays, qui partagent une frontière commune de 1 340 kilomètres, pourraient être “négativement affectées” si la demande d’adhésion devait arriver à son terme.
Les deux pays vont donc avoir la difficile tâche de convaincre les trente autres pays membres de l’alliance de leur apport militaire à la sécurité collective, alors que la Turquie a récemment fait part de ses réserves vis-à-vis de l’entrée des pays nordiques dans l’OTAN. De longues négociations internes sont donc à prévoir avant que l’adhésion de Finlande et Suède ne soit actée.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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