L’euroscepticisme n’est pas fini

Publié le 8 février 2012

L’élection du conservateur pro-européen Sauli Niinistö à la présidence finlandaise, le 5 fevrier, face à un autre europhile, l’écologiste Pekka Haavisto, a été favorablement accueillie en Europe. Car il y a presque un an, la percée des Vrais Finlandais lors des législatives avait conduit à un durcissement d’Helsinkidans les négociations sur l’aide à la Grèce. Pourtant, note Helsingin Sanomat, ce résultat n’annonce pas la fin “de la méfiance des citoyens envers l’UE”.

Le quotidien souligne plutôt les 17% obtenus par le candidat centriste Paavo Väyrynen, opposant de la première heure à la monnaie unique. Ce dernier, qui "a entendu les critiques à l’égard de l’euro et a réussi à en faire bon usage", a fait campagne en attaquant le candidat social-démocrate Paavo Lipponen.

Ancien Premier ministre et l’un des artisans de la politique européenne en Finlande, Lipponen a fini 10 points derrière Väyrynen, un écart que Helsingin Sanomat interprète comme le signe d’un fort euroscepticisme en Finlande.

Le quotidien note également que le nouveau président Sauli Niinistö est "beaucoup plus réservé que le reste de son parti à l’égard du soutien financier apporté aux pays de l’euro en crise", ce qui pourrait compliquer les négociations à venir au sein de l’Union.

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