Pas d’amnistie pour les corrompus

Publié le 24 janvier 2013

L’amnistie décrétée par le président sortant Václav Klaus le 1er janvier dernier “est anticonstitutionnelle”, écrit annoncé par Klaus à l’occasion de l’anniversaire de la scission de la Tchécoslovaquie, a été adopté sans avoir fait l’objet d’un débat préalable au sein du gouvernement. La mesure est controversée parce que, parmi les quelque 7 000 détenus amnistiés, figurent notamment des responsables de faits de corruption qui remontent à l’époque des privatisations dans les années 90.

“L'amnistie est un pas supplémentaire pour sauver les escrocs”, estime l’hebdomadaire libéral Respekt, qui rappelle l’accord passé en 1998 entre le conservateur Klaus, Premier ministre à l’époque, et le chef de l’opposition de gauche d’alors (et actuel candidat à la présidence de la République) Miloš Zeman et qui

a pratiquement paralysé toute volonté de la police et de la justice d’enquêter sur les cas de corruption commis pendant les privatisations.

Controversée, “l’amnistie de Klaus devrait toutefois être annulée” écrit Hospodarské noviny : Zeman et Karel Schwarzenberg, les candidats au second tour de l’élection présidentielle, les 25 et 26 janvier, étant d’accord sur ce point.

Le meilleur du journalisme européen dans votre boîte mail chaque jeudi

Cet article vous intéresse ?

Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.

Je m’abonne ou Je fais un don

Live | Enquête sur les promesses non tenues de la finance verte

Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.

Voir l’évènement

Média, entreprise ou organisation: découvrez notre offre de services éditoriaux sur-mesure et de traduction multilingue.

Soutenez un journalisme qui ne s’arrête pas aux frontières

Bénéficiez de nos offres d'abonnement, ou faites un don pour renforcer notre indépendance

sur le même sujet