La proposition de loi visant à pénaliser les clients de prostitués divise tous les partis, dépassant “le clivage gauche-droite”, écrit Libération. Présentée par le gouvernement socialiste le 27 novembre, le texte fera l’objet d’un débat en fin de semaine à l’Assemblée nationale. Dans son éditorial, le journal rappelle ensuite les termes d’un débat qui a régulièrement agité le milieu intellectuel français. La vie privée et, en l’occurence la sexualité, est-elle l’affaire du législateur ? S’agit-il réellement de l’intime lorsque l’on sait que, dans leur immense majorité, les prostituées sont victimes de la traite des femmes ? Et de conclure :
Cette loi n’abolira pas la prostitution mais, au moins, elle donne le signe que la représentation nationale condamne cet asservissement.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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