Le gouvernement britannique entend revoir ses relations avec la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). Il s’agirait de ne plus considérer la CEDH que comme un “organe consultatif” qui, de fait, ne pourrait plus faire “ingérence dans [les] affaires” du pays, écrit le Daily Express.
La nouvelle déclaration des droits et des devoirs que le gouvernement conservateur projette de présenter priverait les juges de Strasbourg “de leurs pouvoirs qui leur permettent de s’immiscer [dans les affaires] britanniques”. Le quotidien conservateur explique que selon le projet du gouvernement,
Si les juges rejettent [la transformation de la CEDH en simple organe consultatif], alors la Grande-Bretagne quitterait la Convention européenne des droits de l’homme. En conséquence, le pays ne relèverait plus de la compétence de la Cour. [...] [Ce projet du gouvernement] va sans aucun doute provoquer l’ire des Libéraux-démocrates, des Travaillistes et des militants des droits de l’homme. Mais il a été largement salué [...] par les députés conservateurs. Ceux-ci rapportent que les électeurs sont remontés contre ces juges étrangers non-élus, qu’ils considèrent comme étant du côté des immigrés clandestins, des individus soupçonnés de terrorisme et des criminels.
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