Drapeau russe. Drapeau ukrainien. Drapeau européen.
Qui d’autre s’invitera à la table des négociations avec Vladimir Poutine, qui a mobilisé près de 150 000 soldats russes aux frontières de l’Ukraine et exige que l’OTAN s’engage à ne pas s’étendre à cette dernière ? Après l’intervention d’Emmanuel Macron à Moscou, c’était cette semaine au tour du chancelier allemand Olaf Scholz d’aller au front, d’abord à Kiev puis à Moscou.
Arrivé à Kiev le 14 février pour rencontrer et soutenir le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le chancelier allemand devait rencontrer Vladimir Poutine le lendemain. Il a la délicate tâche de conserver les canaux de discussion ouverts, tout en réaffirmant la menace de sanctions en cas d'agression russe. Une tâche délicate, alors que les Etats-Unis rappellent à corps et à cri l’imminence d’une invasion.
L’intervention de Scholz – pourtant accusé de mollesse dans le dossier ukrainien – est vue par certains comme l’une des dernières chances de préserver la paix dans la région. Malgré la menace de lourdes sanctions en cas de conflit, Poutine n’a toujours pas révélé ses intentions, tout en affirmant que “les possibilités de négociation sont loin d’être épuisées”.
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