Le gouvernement espagnol prépare une réforme de la Loi du pouvoir judiciaire pour limiter la capacité des cours espagnoles de juger les délits de génocide commis en dehors de l'Espagne, rapporte El País
Cette décision intervient après le mandat d'arrêt lancé le 19 novembre contre l'ancien président chinois Jiang Zemin et l'ancien Premier ministre Li Peng, après une plainte pour génocide du peuple tibétain déposée par un citoyen tibétain naturalisé espagnol devant l’Audience nationale, l'une des plus hautes instances judiciaires du pays.
La réforme prévoit que les plaintes ne pourront être acceptées que si la victime était un citoyen espagnol au moment où le délit a été commis, et la possibilité d’un veto du Conseil des ministres par des raisons "d’intéret général", précise le quotidien :
Le gouvernement espagnol n'est pas disposé à ce que la juridiction universelle des cours espagnoles puisse menacer les relations diplomatiques et économiques avec d'autres pays, spécialement avec ceux avec le poids de la Chine.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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