“S’il y a un pays qui a profité de la crise ukrainienne, c’est la Biélorussie”, conflit russo-ukrainien a permis de changer le regard sur “cet Etat dirigé par le ‘dernier dictateur européen’” et de le propulser sur le devant de la scène politique européenne, ce “n’était qu’un début”.
Pour Nezavissimaïa Gazeta, Loukachenko, que le journal dépeint comme étant habile politiquement dans la mesure où sa “stratégie de la girouette entre l’Occident et la Russie a jusqu’ici été payante”,
va pouvoir se servir à la fois de Moscou, qui ne veut pas perdre son partenaire, et de l'Occident, qui ne veut pas d'une Russie plus forte et encore moins du développement de l'Union douanière [avec la Russie et le Kazakhstan].
De même,
il pourrait essayer de transformer Minsk en “plateforme mondiale” des relations entre la Russie et l'Occident [...]. Ou encore en place boursière de l'UE et de l'union douanière, d'autant que les Européens songent déjà à créer une zone de libre échange avec cette dernière. Un tel projet, qui pourrait propulser la Biélorussie sur l'avant-scène de l'Europe, améliorer son image et lui offrir des retombées économiques non négligeables, ne peut qu'intéresser Alexandre Grigorievitch Loukachenko, qui n'a de cesse de prédire un destin hors du commun pour son pays.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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