Le 13 février, le pro-européen Mario Draghi est parvenu à former un gouvernement d’union nationale et à sortir l’Italie de la crise politique déclenchée par le départ, un mois plus tôt, du parti de Matteo Renzi du gouvernement de Giuseppe Conte, contraint à la démission du fait de l’éclatement de sa coalition.
L’ancien président de la Banque centrale européenne bénéficiera d’une large majorité parlementaire grâce au soutien de la quasi-totalité des formations politiques du pays, y compris la Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini et Forza Italia (droite) de Silvio Berlusconi.
Draghi doit à présent obtenir la confiance du Parlement. Son programme est centré sur les mesures pour faire face à la très sévère crise économique et sanitaire, dont l’affectation des 209 milliards d’euros de fonds européens (10 % du PIB) attribués à l’Italie dans le cadre du plan de relance européen adopté en juillet dernier.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement