“Voisin, le canon de votre char dépasse de ma palissade.” “Je ne me laisse pas intimider, belliciste !”
Ravivé il y a déjà quelques semaines par des mouvements de troupes russes à quelques kilomètres de la frontière orientale de l’Ukraine, le spectre d’un conflit entre Moscou et Kiev s’est fait plus pressant ces derniers jours, suite à la révélation par le renseignement américain de la présence de quelques 90 000 soldats russes près des régions ukrainiennes de Louhansk et de Donetsk, contrôlées par les séparatistes prorusses.
Le Kremlin nie quant à lui ces accusations, tout en avançant que l’expansion à l’est de l’OTAN – à laquelle l’Ukraine souhaite adhérer – constitue une “menace fondamentale de sécurité” pour la Russie, comme l’avait affirmé le 2 décembre le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov.
Lors d’un entretien avec son homologue russe, le 7 décembre, le président américain Joe Biden a évoqué des “dures mesures économiques et autres” en cas d’invasion ; Vladimir Poutine a exigé des “garanties juridiques” excluant une expansion vers l’est de l’OTAN.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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