Reportage Manifestations serbes
Lors de la manifestation contre le gouvernement du 15 mars 2025, à Belgrade. | Photo : ©Petra Dvořáková Denik referendum serbia protests

Les manifestations en Serbie s’intensifient : “C’est le début de la fin pour Aleksandar Vučić”

Le 15 mars, la plus grande manifestation antigouvernementale de l’histoire du pays a eu lieu à Belgrade. Le président Aleksandar Vučić souhaite des élections anticipées, mais celles-ci ne pourraient être libres dans la Serbie actuelle. Pour certains, la seule solution acceptable réside dans la mise en place d’un gouvernement de transition.

Publié le 3 avril 2025
Denik referendum serbia protests Lors de la manifestation contre le gouvernement du 15 mars 2025, à Belgrade. | Photo : ©Petra Dvořáková

Le 14 mars, en début de soirée, je rencontre Aleksandra sur le pont de Pančevo, au nord de Belgrade. L’obscurité tombe progressivement sur la ville, l’air frais est troublé par les klaxons des voitures et les coups de sifflet stridents – en somme, le son des manifestations antigouvernementales qui se tiennent chaque jour. 

Aleksandra attend de voir apparaître les lumières des torches et des gilets réfléchissants des étudiants de l’autre côté du pont. C’est le cinquième jour de leur marche vers Belgrade. Ils sont partis de Niš, une ville située à 200 kilomètres de là, au sud de la Serbie. Son fils participe également à cette marche. 

Je pensais qu’il n’était qu’un enfant ordinaire qui aimait passer sa journée devant l’ordinateur”, explique-t-elle avec émotion. “À présent, quand je vois ce qu’il fait pour son pays, je suis tellement fière de lui !”. Elle porte autour du cou un sifflet en plastique rose assorti à l’ourlet de sa veste de sport grise. “Les étudiants amènent de la joie partout où ils vont !”. Elle prend son téléphone. “Regardez, j’ai quelque chose à vous montrer”, dit-elle. Il s’agit d’une vidéo prise la veille, lors d’une journée extrêmement difficile pour les étudiants qui marchent depuis Niš.

Il pleuvait, le vent soufflait et les étudiants devaient encore marcher près de 50 kilomètres pour arriver à temps à Belgrade. Ils n’avaient d’autre choix que de soigner leurs ampoules à la hâte et de poursuivre leur avancée malgré la tombée de la nuit. Pour les encourager malgré le vent, la pluie et leurs pieds endoloris, une jeune fille s’est mise à entonner des chants folkloriques. Sa voix, douce et mélodieuse, s’est mêlée à celle de la plupart des 500 étudiants qui participaient à la marche.

Ça y est : de l’autre côté du pont, des lumières clignotent. Une ombre massive aux multiples têtes apparaît alors, brandissant une immense banderole blanche. 

Moins nous avons le droit de manifester, plus nous redoublons d’efforts

La semaine précédente, des milliers d’étudiants de tout le pays ont rejoint Belgrade à pied pour participer à une grande manifestation antigouvernementale prévue le samedi 15 mars. Le mouvement étudiant organise des rassemblements partout depuis novembre, lorsque que l'auvent d’une gare ferroviaire récemment rénovée s’est effondré à Novi Sad, la deuxième ville de Serbie, faisant 15 victimes.

La société civile attribue la responsabilité de cette tragédie à l’administration corrompue de l’Etat, que l’ancien Premier ministre et actuel président Aleksandar Vučić (Parti progressiste serbe) contrôle depuis 2012. Depuis 2014, la société serbe manifeste régulièrement contre ses pratiques autocratiques. Pour certains spécialistes, les dernières mobilisations sont probablement les plus grandes manifestations menées par des étudiants que l’Europe ait connues depuis 1968.

Les événements qui ont précédé le 15 mars montrent à quel point Aleksandar Vučić a réussi à subjuguer l’Etat serbe. Le 14 mars, de nombreuses liaisons ferroviaires et routières vers Belgrade ont été annulées sans préavis, et le 15 mars, les transports publics à Belgrade et dans ses environs ont cessé de fonctionner dès le petit matin. Les trains ont été annulés, paraît-il, en raison d’une alerte à la bombe. Personne n’a pris la peine d’expliquer pourquoi les bus avaient été supprimés juste avant la tenue d’une grande manifestation antigouvernementale.


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Plus ils nous empêchent de manifester, plus nous nous organisons”, constate mon amie et hôte Anka. “Il nous a fallu précisément une heure et trente-trois minutes pour organiser le transport de 322 étudiants de Niš dont les bus pour Belgrade avaient été annulés.

De même, des militants de tout le pays se sont rassemblés pour soutenir les étudiants qui marchaient vers Belgrade. Dans les villes et les villages, ils ont été accueillis avec des rafraîchissements et des pansements pour leurs ampoules, et chaque soir, des matelas ont été installés pour eux dans les enceintes des écoles et des universités où les cours avaient été suspendus dans le cadre des manifestations. 

Le système étatique détourné d’Aleksandar Vučić s’effrite de l’intérieur

À la veille de la manifestation, il règne une ambiance festive sur la place Terazije, dans le centre de Belgrade. Les étudiants sont accueillis par Goran Perišić, un homme trapu et souriant au regard bienveillant, qui a travaillé à la centrale nucléaire de Kolubara, appartenant à l’entreprise publique EPS, de 1997 à février 2025. Goran Perišić sait à quel point le secteur public a changé depuis l’arrivée au pouvoir d’Aleksandar Vučić. 

Depuis 2012, il est impossible d’obtenir un emploi dans l’entreprise sans faire jouer de relations familiales ou politiques”, déclare-t-il. “Des personnes non qualifiées se sont vu confier des postes à responsabilité”. À un moment donné, les défaillances de gestion chez EPS ont même failli entraîner une coupure d’électricité dans tout le pays, confie-t-il.

Autour de quelques bières, Goran et ses collègues parlaient parfois politique. Leurs opinions divergeaient. Mais lorsque les étudiants se sont mis à manifester en novembre 2024 après la tragédie de Novi Sad, la plupart des employés de l’entreprise publique semblaient les soutenir. 

Mais ils se sont contentés d’en parler”, se souvient-il. “De nombreux employés étaient frustrés depuis longtemps par la corruption dans laquelle baignait l’entreprise. C’est juste que sur 10 000 employés, ils n’étaient qu’une centaine à vouloir descendre dans la rue et se battre pour le changement.

Goran et quelques-uns de ses collègues ont non seulement participé aux manifestations de Lazarevac, où il vit, mais ils ont également organisé deux rassemblements devant le siège d’EPS. Mi-janvier 2025, le directeur de l’entreprise l’a appelé et lui a conseillé de ne “pas faire de bêtises”. Une semaine plus tard, Goran et ses collègues ont soumis une demande de création de syndicat, et, fin janvier, ont organisé une troisième manifestation devant le siège d’EPS. Goran a alors été rappelé à l’ordre par son superviseur, qui lui a fait savoir qu’il était un excellent élément, mais lui a expressément demandé de ne pas exprimer ses opinions sur son lieu de travail.

Goran a reçu sa lettre de licenciement début février. La raison officielle après 25 ans de bons et loyaux services ? Une vidéo dans laquelle il présente ses vœux pour la nouvelle année, qu’il a réalisée au sein de l’entreprise – ce qui est interdit.

Even civil servants are taking part in the demonstrations, such as Kolubara (pictured). A worker at the coal-fired power plant. |  Photo: PD
Même les fonctionnaires participent à la manifestation du 15 mars, comme Kolubara (à droite). Un travailleur d'une centrale électrique au charbon. | Photo : ©Petra Dvořáková

Tout comme Goran, le caméraman Milan Stanić, du groupe audiovisuel RTS, en théorie public mais en réalité sous contrôle de l’Etat, s’est exprimé lors de plusieurs manifestations récentes sur les pressions que subissent les employés du service public. Des signes similaires indiquant que le système détourné par Aleksandar Vučić commence à s’effriter de l’intérieur se multiplient.

Quand Aleksandar Vučić affirme que son parti compte 700 000 membres, cela ne veut rien dire”, souligne le journaliste et professeur Dinko Gruhonjić. “Le parti de Slobodan Milošević comptait un million de membres. Et malheureusement, peu de gens aimaient Slobodan Milošević. On ne peut pas en dire autant d’Aleksandar Vučić : il impose sa prétendue popularité en terrorisant et en faisant chanter les employés de l’Etat.

Intimidation et manipulation

Toutefois, le président autoritaire s’accroche au pouvoir comme une moule à son rocher. Au début des manifestations, il a tenté d’intimider les étudiants sans nuire à sa réputation en recourant directement aux forces de police. En novembre, des étudiants ont été attaqués par des membres du parti au pouvoir lors d’un hommage aux victimes de la tragédie de Novi Sad. En janvier, une voiture a foncé sur une manifestation.

Aujourd’hui, Aleksandar Vučić multiplie les techniques de manipulation pour donner l’impression qu’il bénéficie du soutien de la majorité silencieuse. Début mars, de prétendus étudiants souhaitant reprendre leurs études ont campé devant le Parlement. Des militants et des journalistes ont toutefois prouvé qu’il ne s’agissait pas véritablement d’élèves, mais de membres du parti rémunérés et de personnes dans le besoin.

Lors d’un blocus de la RTS, le 10 mars, la police a utilisé pour la première fois des matraques contre des étudiants. L’un des policiers a frappé un collègue en civil, qui a ensuite été emmené à l’hôpital, où Aleksandar Vučić s’est empressé de se donner en spectacle devant les médias muselés. Flanqué d’un policier silencieux à l’œil gonflé et violet comme une prune, le président a soutenu que le policier avait été battu par des étudiants. Des images vidéo prouvent pourtant le contraire.

L’UE reste fortement attachée au commerce et à la stabilité

Contrairement à Slobodan Milošević, Aleksandar Vučić entretient de bonnes relations avec les puissances étrangères. Bien que le gouvernement serbe soit généralement catégorisé par les médias occidentaux comme pro-russe, Aleksandar Vučić joue habilement sur tous les tableaux. Et il est vrai que, à la grande honte de l’UE, la population serbe a de nombreuses bonnes raisons de tempérer son soutien à l’Union et de nourrir un sentiment anti-occidental.

Il s’agit, entre autres, de la faute d’Olaf Scholz, d’Emmanuel Macron et d’autres qui ont trahi les valeurs de l’UE au nom du commerce et de la ‘stabilocratie’”, déclare le journaliste et professeur Dinko Gruhonjić. “Les Serbes se battent pour les valeurs européennes, pour les droits humains et l’Etat de droit. Toutefois, je ne pense pas qu’Ursula von der Leyen ait incarné ces valeurs lors de sa visite à Belgrade.” 


Si le gouvernement d’Aleksandar Vučić est bon pour d’autres pays, pour nous, il est absolument terrible - Danka


Gruhonjić se souvient que quelques jours à peine avant la tragédie de Novi Sad, la présidente de la Commission européenne avait félicité Aleksandar Vučić pour ses importantes réformes en matière de démocratie et d’Etat de droit.

Même pour nous, Européens enthousiastes, ses mots ont fait l’effet d’une gifle”, renchérit Jovanna Djurbabić, de l’organisation de la société civile CRTA. Peu de temps auparavant, lors de sa visite, le président français Emmanuel Macron avait vendu douze avions de chasse à la Serbie pour près de trois milliards d’euros. En juillet 2024, le chancelier allemand Olaf Scholz s’était également rendu à Belgrade pour signer un mémorandum sur un partenariat stratégique entre l’UE et la Serbie visant à extraire du lithium dans une région peuplée et fertile de l’ouest du pays.

Sans parler du fait que le processus d’adhésion de la Serbie à l’UE est bloqué depuis des années. 

Des erreurs ont été commises des deux côtés”, explique Ivanka Popović, ancienne rectrice de l’Université de Belgrade et co-fondatrice de l’initiative civique ProGlas. “La Serbie n’a pas fourni assez d’efforts pour aligner ses politiques sur les exigences de l’UE, et l’UE n’a pas montré un intérêt suffisant pour l’adhésion de la Serbie. L’UE a adopté une position très pragmatique envers la Serbie et considère Aleksandar Vučić comme un dirigeant avec lequel on peut conclure des accords.

Danka, une quinquagénaire à lunettes et à l’eyeliner bleu, se penche vers moi alors qu’elle accueille des étudiants à Belgrade. “J’espère que, grâce à vos mots, l’Union européenne finira par comprendre ce que le gouvernement nous inflige. Si le gouvernement d’Aleksandar Vučić est bon pour d’autres pays, pour nous, il est absolument terrible.” 

Foutus colonisateurs”, répète de colère mon amie Anka. “Il n’y a que nos ressources naturelles qui les intéressent.

Contrairement à l’approche adoptée à l’égard du mouvement de protestation en Géorgie, l’UE hésite à exprimer un soutien clair au mouvement étudiant serbe. Marta Kos, commissaire européenne à l’Elargissement, s’est contentée de souligner que les étudiants serbes avaient le droit de se rassembler librement et a demandé aux institutions d’enquêter de manière appropriée sur les attaques perpétrées lors des manifestations. Dans un contexte politique marqué par la capture de l’Etat par Aleksandar Vučić, ce n’est en effet pas suffisant.

Le 25 mars, Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa ont rencontré Aleksandar Vučić à Bruxelles lors d’un dîner d’affaires qui, compte tenu des manifestations antigouvernementales de masse, a été critiqué par le mouvement paneuropéen DiEM25. Il n’est ressorti de cette rencontre qu’un appel des dirigeants européens à mettre en œuvre les réformes médiatiques et électorales nécessaires.

Le mouvement étudiant, toutefois, se préoccupe peu du silence de l’Europe. “Nous avons tiré les leçons des manifestations étudiantes de Belgrade de 1996-1997”, déclare Vanja, qui fait partie de l’assemblée plénière des étudiants de la faculté de droit de Belgrade. “Cette génération d’étudiants considérait alors l’Occident comme un lieu sacré, et les manifestants arboraient des drapeaux européens ou des marques occidentales, comme BMW. Cela ne les a pas sauvés. Nous ne voulons pas du soutien de l’UE ou de quelconque autre acteur extérieur. Tout ce que nous voulons, c’est que les médias européens couvrent nos manifestations.

Belgrade, Saturday 15 March  | Photo:  Massimo Moratti, OBCT
Belgrade, Le 15 mars.  | Photo: ©Massimo Moratti/OBCT

Le taux de participation à la marche du 15 mars est estimé à 800 000 personnes, ce qui en ferait la plus grande manifestation de l’histoire de la Serbie. Au même moment, la chaîne publique RTS diffusait un jeu télévisé.

Aleksandar Vučić s’est adressé au pays à la télévision. Il a reconnu qu’une grande manifestation a effectivement eu lieu, rassemblant jusqu’à 100 000 personnes – un chiffre largement sous-estimé, et que de nombreux médias étrangers ont également cité dans leurs reportages sur la mobilisation. Mais surtout, il a souligné que “le peuple serbe ne [voulait] pas d’une révolution de couleur. (...) Le peuple serbe [voulait] que le gouvernement soit élu lors d’élections.

Un nouveau départ

Aleksandar Vučić tente de sortir de ces crises en organisant des élections anticipées, les dernières ayant eu lieu après les manifestations de masse de 2023.

Il a essentiellement le contrôle sur les élections”, explique Jovanna Djurbabić, du CRTA, l’organisation de la société civile qui surveille les élections.

Jusqu’en 2023, en ce qui concerne la mainmise sur les élections, nous avions principalement souligné l’approche injuste des médias, la pression exercée sur les employés publics et les bénéficiaires de l’aide sociale, ainsi que l’abus de fonds publics. Toutefois, en 2023, pour la première fois, le registre électoral a été falsifié et il y a eu une migration massive des électeurs d’un bureau de vote à l’autre.

Pour certains représentants de la société civile, la seule issue acceptable est de nommer un gouvernement de transition composé d’experts indépendants, afin de préparer le pays aux premières élections libres depuis 2012.

Les professeurs et les étudiants pourraient jouer un rôle important dans sa formation”, explique le journaliste et professeur Dinko Gruhonjić. “En plus de leur rôle fondamental dans les manifestations, les universités sont également la seule institution qu’Aleksandar Vučić n’a pas placée sous son contrôle direct.

Toutefois, la mobilisation de masse ne suffit pas à elle seule. “Les gens sont suffisamment en colère et la mobilisation est massive, mais il faut que le mouvement étudiant formule de nouvelles demandes”, souligne le journaliste Nikola Burazer. “Par exemple, la mise en place d’un gouvernement de transition ou la redéfinition des conditions électorales. Ou encore l’émergence d’un large front politique auquel les étudiants pourraient participer ou apporter leur soutien.

De plus, l’opposition politique a été ruinée par des années de propagande d’Aleksandar Vučić et la population ne lui fait tout simplement pas confiance. 

Le régime d’Aleksandar Vučić a réussi à convaincre la société que la politique des partis n’est pas fiable”, note Biljana Đorđević du Front de la gauche verte, parti de l’opposition.  “Pendant ce temps, le parti au pouvoir a fusionné avec l’Etat, donc si vous l’attaquez, vous attaquez la Serbie elle-même.

Au cours de la décennie de manifestations antigouvernementales, en revanche, les gens se sont mobilisés dans tout le pays.

Un certain nombre d’initiatives civiques ont vu le jour pour participer aux élections locales”, relate l’ancienne rectrice Ivanka Popović. “Ces initiatives ont donné lieu à des installations pour les étudiants qui manifestent et organisent des réunions publiques. Dans le cadre de ces initiatives, les acteurs politiques mûrissent. Je pense que, compte tenu des circonstances, ils seront prêts à s’engager dans la vie politique à l’échelle nationale – de nouveaux visages apparaîtront bientôt sur la scène politique.

Si la société serbe fait preuve d’une volonté politique suffisante pour changer le régime, l’absence de partis politiques susceptibles de prendre le pouvoir n’est pas forcément une mauvaise chose.

Il s’agit d’une situation unique où le changement se produit par le bas, se propageant à partir d’initiatives locales”, résume Ivanka Gruhonjić. “Qui sait”, se demande-t-elle. “Peut-être qu’au cours du processus de démocratisation, nous nous inspirerons de la manière dont les étudiants agissent et nous organiserons des assemblées civiques.

Une chose est sûre, cependant. La société serbe a considérablement cheminé ces quatre derniers mois – et il n’est plus question de faire machine arrière. Comme le mentionne Ivanka Gruhonjić à la fin de notre échange, “même si les manifestations se calment progressivement, le prochain scandale du gouvernement déclenchera de nouvelles manifestations de masse. C’est le début de la fin pour Aleksandar Vučić.”

👉 L'article original sur Deník Referendum
🤝 Cet article fait parte du projet collaboratif PULSE. Massimo Moratti et Danijela Nenadic d'OBCT y ont contribué

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