Alors que les violences ont gagné les villes de Manchester et Birmingham, 16 000 agents de police ont été déployés dans la capitale et autorisés à utiliser des balles en caoutchouc. Le Premier ministre a également annoncé la tenue d’une session extraordinaire du Parlement.

Rien à voir, réplique Max Hastings dans les pages du Daily Mail plutôt ancré à droite. Ces émeutiers "sont surtout des bêtes sauvages … ne faisant que satisfaire leurs instincts les plus primitifs". Ce ne sont pas des victimes mais des "poids morts pour la société", conséquence d’une culture qui pousse la notion de tolérance jusqu’à l’absurde. "Seule l’éducation" peut "apprendre à ces sauvageons comment se comporter".
La colère monte contre le gouvernement, écrit pour sa part le journal conservateur Telegraph, notamment parmi les petits commerçants. Les pillages divisent la capitale où des communautés qui coexistaient pacifiquement se transforment en bandes tribales protégeant leur quartier. "Il faut impérativement regagner le contrôle de la rue, sans cela le pire est à venir".

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