Où est la balle ? Les créditeurs disent qu'elle est dans le camp de la Grèce et Tsipras dit qu'elle est dans le leur
Allô, vous m'entendez ? Elle est ici !
Le 26 juin, au terme d'un nouveau tour de négociations avec les dirigeants des pays de la zone euro, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé la tenue d'un référendum le 5 juillet sur la série de mesures d'austérité demandées par les bailleurs de la Grèce en échange d'un plan de sauvetage de 15,5 millards d'euros sur les cinq prochains mois, afin d'éviter le défaut de paiement et une probable sortie de la Grèce de la zone euro. Tsipras a appelé à rejeter le plan.
Tsipras a également annoncé la fermeture des banques du pays jusqu'au jour du référendum, suite à la décision de la Banque centrale européenne de ne pas augmenter les financements d'urgence accordés aux banques grecques. Afin d'éviter une fuite de capitaux, les épargnants ne peuvent pendant cette période retirer plus de 60€ par jour ni faire des virements vers l'étranger sans autorisation du gouvernement.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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