"J’ai échoué, mais revotez pour moi". La décision du Premier ministre grec, le 2 septembre, de convoquer des élections législatives anticipées est accueillie avec ironie par le quotidien Ta Nea. Affaibli par plusieurs scandales et fortement critiqué pour sa gestion de la catastrophe des incendies de forêts, fin août, Costas Caramanlis a justifié sa décision par la nécessité de prendre des mesures pour faire face à la crise économique qui touche durement le pays. Le scrutin, pour lequel l’opposition socialiste part favorite, pourrait avoir lieu le 4 octobre, précise le quotidien de gauche qui qualifie de "discours parodique" l’appel de Caramanlis, au pouvoir depuis 2004, à être reconduit à la tête du gouvernement.
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