L’annulation de l’arrêt historique Roe v. Wade par la Cour suprême Etats-Unis, le 24 juin, a provoqué des remous qui ne se sont pas arrêtés aux frontières américaines. La décision, qui a pour effet d’accorder à chaque Etat la possibilité de légiférer comme il le souhaite sur le droit à l’avortement, a relancé le débat jusqu’en Europe.
Si le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est globalement généralisé et approuvé sur le Vieux Continent (à l’exception notable de Malte, où celui-ci est totalement interdit), les conditions d’accès varient grandement selon les gouvernements – et l’influence du lobby “pro-life” américain en Europe va en grandissant.
Dernièrement, la question de l’accès à l’avortement fait de nouveau polémique à Malte depuis la mise en danger d’une touriste américaine. En France, une proposition de loi inscrivant le respect de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution a été déposée tout récemment. En Pologne, son champ d’application a été restreint et en Italie, le nombre croissant des gynécologues objecteurs de conscience rend parfois les IVG extrêmement compliquées dans certaines régions.
Cet article vous intéresse ?
Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement